Le Monitoring ATEX a pour but de prévenir tout risque d’explosion dans un lieu de travail. Il faut pour cela empêcher la formation de dite atmosphère explosive (ATEX) en suivant à la lettre les directives énoncées par la réglementation française (Directive 1999/92/CE du 16 décembre 1999).
Selon les statistiques, dans l’Hexagone pratiquement tous les jours une explosion se produit dans le milieu industriel. Ces explosions se produisent, certes par accident, mais surtout parce que des normes de sécurité n’ont pas été respectées. Il s’agit des fameuses normes ATEX. Toujours d’après les statistiques, les industries du bois et de l’agroalimentaire seraient les plus touchées par les explosions accidentelles. Mais attention, toutes les industries sont concernées, y compris la vôtre. C’est pourquoi, il faut toujours être très vigilant. Comment se protéger des explosions accidentelles ? Ou plus précisément, comment les éviter ? Dans cet article, nous aborderons le sujet de Monitoring ATEX, la meilleure façon de prévenir les explosions accidentelles sur le lieu de travail.
Sommaire
Comment se produit une explosion ?
Par définition, une exposition est une augmentation de volume qui est toujours accompagnée d’une libération d’énergie et de générations de hautes températures. À la différence d’un incendie, l’explosion est une combustion dite quasiment instantanée. Elle résulte de la formation d’une atmosphère explosive (ATEX). Les conditions de formation d’une atmosphère explosive sont réunies lorsque des substances combustibles, qui peuvent être des particules (farine par exemple), du gaz, ou du liquide très inflammable se mélangent à quantité suffisante avec l’air à l’intérieur des locaux. L’existence de certains éléments est également nécessaire pour qu’une explosion se produise : l’existence d’une source d’inflammation, un niveau de confinement suffisant, l’existence d’une zone d’explosivité et bien plus encore.
Les activités concernées par les risques liés aux atmosphères explosives
Comme évoqué plus haut, les industries du bois et de l’agroalimentaire connaissent le plus d’explosions accidentelles. C’est tout à fait logique puisque le poudre de bois, la farine, les céréales et le sucre sont des substances très explosives et en même temps ont l’air très inoffensif. Et puisqu’ils ont l’air inoffensif, la négligence s’invite forcément. Puis, cela finit toujours par des accidents graves et mortels.
Mais il n’y a pas que ces deux industries. De manière générale, le risque d’atmosphère explosive est présent dans toutes les industries et entreprises qui manipulent des produits inflammables et explosifs : liquides, gaz et poussières combustibles.
Les environnements les plus à risque sont :
- Les usines de transformation de bois,
- Les usines alimentaires
- Les entrepôts de produits explosifs
- Les usines chimiques,
- Les mines, les raffineries et les stations-services
- Les cimenteries
Comment définir les zones ATEX ?
La définition des zones ATEX n’est pas à prendre à la légère. Elle se fait suivant une directive très précise (Directive 1999/92/CE du 16 décembre 1999). Avant de se lancer, la première chose à faire est donc de consulter cette dernière. De préférence, elle doit aussi être faite par des experts. Lors de la définition des zones ATEX, divers éléments sont pris en compte, comme la nature des matériaux et les propriétés physiques et chimiques des substances à risque présents dans les locaux, lieux de travail ou sites. Les zones dites à risque doivent également subir de rigoureux examens afin de déterminer l’existence de facteurs à risque comme la vitesse de la ventilation, la température qui règne dans la pièce, la pression atmosphérique, l’exposition au soleil ou à des sources de chaleur…
Quelles sont les obligations de l’employeur ?
À chaque instant des précautions doivent être prises pour éviter la formation de zones ATEX. Pour cette raison, tout le monde travaillant dans ces zones est responsable. Néanmoins, les employeurs en tant que tels ont une part de responsabilité beaucoup plus importante. D’après la loi, les employeurs sont les premiers responsables et ils sont tenus d’appliquer à la lettre la Directive n° 1999/92/CE du 16/12/99 concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives.
L’employeur doit notamment identifier les zones à risque en fonction des matériaux employés et des activités qui s’y déroulent. C’est la première chose à faire pour éviter la formation d’ATEX. La deuxième étape consiste à établir des protocoles de sécurité sur les zones dites potentiellement dangereuses. Ces protocoles sont des gestes à faire et à ne pas faire pour éviter la formation d’atmosphère explosive. Pour finir, la zone doit ensuite être totalement sécurisée pour prévenir tout risque. Par exemple, les installations électriques doivent être bien vérifiées et revérifiées.
Les matériels de détection et surveillance ATEX et industriel
La sécurisation des zones à risque nécessitent l’installation de dispositifs de surveillance très performants. Toutes les zones potentiellement dangereuses doivent être surveillées 24h/24 et 7j/7 : unités de production, entrepôt, collectivités, raffineries… Vous avez pour cela besoin de tout un lot de détecteurs et de caméras : des détecteurs d’incendie, des détecteurs de flamme et de gaz (fixes ou portables), des caméras thermiques… Il est aussi prudent d’installer des dispositifs de contrôle d’accès à chacune des portes d’entrée et de sortie des zones à risque. Ces dispositifs permettront la surveillance et le contrôle des personnes et des produits qui vont et viennent dans les zones. Notez que les appareils ATEX doivent répondre aux directives des produits ATEX 94/9/UE. C’est pourquoi, vous devez être très sélectif sur le choix des matériels à installer.
Memoguard, une solution monitoring ATEX très efficace
Vous avez des caméras et des détecteurs installés un peu partout dans votre entreprise ou votre site industriel afin d’empêcher la formation d’atmosphère explosive (ATEX) ? Vous avez bien fait de prendre de telle disposition. Ils sont sûrement reliés à des systèmes d’alarmes et d’alertes. Mais êtes-vous en mesure de savoir si tous vos systèmes sont fiables ? Dans ce contexte, le recours au monitoring ATEX est indispensable. Le monitoring ATEX est essentiel pour une surveillance fiable de toutes vos zones potentiellement dangereuses. Il est aussi indispensable pour constater l’état de vos systèmes de surveillance et d’alarmes.
Notre outil de monitoring ATEX s’appelle Memoguard. Ce dernier est un logiciel de supervision des surveillances et des alarmes avec gestion des plannings d’astreintes. Son interface permet également une gestion de crise de la meilleure façon qui soit. En cas de problème ATEX, que nous ne souhaitons pas pour vous, Memoguard est là pour vous éviter que tout ne dégénère et que la situation ne vire à la catastrophe.